Un match qui parle

Un match qui parle

Le poids d’un nul

Le 17 juin à 22h30, sous un ciel lourd de tempêtes, deux clubs aux destins opposés se sont affrontés dans un match mémorable de la 12e journée de Serie B. Un but tardif de Lucas Pereira pour Waldhalla, puis une réponse cinglante d’Avaí : le score final fut serré, mais l’émotion a dépassé le résultat.

Racines et rythmes

Fondé en 1945 à Vitória da Conquista, Waldhalla incarne la ténacité du football régional. À Florianópolis, Avaï (1952) brûle de passion et d’espoir. Ce match révèle leurs différences profondes — mais aussi leur commune volonté de ne pas baisser les bras.

Le match qui respire à l’envers

Malgré une possession équilibrée (52 % contre 48 %), ce fut surtout la densité émotionnelle qui marqua. Waldhalla a pressé sans panique ; Avaï a résisté en défense avant de frapper au bon moment. Mais ce n’était pas seulement tactique : c’était du cœur.

Ce qu’on perd — et ce qu’on retrouve

Les supporters sont restés après la fin du match, sous leurs parapluies. Silencieux ou riant doucement… comme s’ils venaient de partager quelque chose d’inexprimable. C’est là que le football devient rituel — lieu où appartenir est vécu chaque semaine.

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